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Devant les portes de l'usine à rêves...
Devant les portes de l'usine à rêves...
10 juillet 2006

Finalement je l'aime moins...

C'est vrai que ca fait longtps que je n'ai pas écrit et pourtt il s'en est passé des choses... Mais le peu de commentaires recues ne me motivent pas forcement à ecrire.

Je suis redescendu au coeur du burau, j'ai passé la semaine à côté de l'assistante et en face du bureau. Le rythme à changer, de corvée d'office depot tout les jours, des modifs Word ultra compliqué à faire en deux minutes... Jeudi je me suis fait engueuler pour la premiere fois pour un truc tres mineur. Simplement pour la bonne raison que le patron m'a appellé sur son scooter et que je n'ai eu que la moitié d'une information. J'ai été traité comme une moins que rien. Minute d'humiliation... J'encaisse... puis je replique... Je reponds sechement, mais je n'ai pas le choix. Je ne peux pas rester calme face à une impression d'injustice qui m'envahit. Je n ai pas envie d'etre le passe-nerfs du patron sous pretexte d'un mauvais rendez vous ou d un match de tennis manqué (j'exagere à peine...) Je raccorche en rageant. Et la ca continue mais cette fois c'est l'assistante qui me tombe dessus. "tu as pas à lui parler pas comme ca!" "c'est le patron il fait ce qu'il veux!" ces deux phrases m'ont litteralement achevé...

Vendredi derniere crise de nerfs avant que l'assistante ne parte pour un mois. J étais parti à mon rendez vous "office depot" comme tout les matins pour tirer sur papier glacé des photos de la mannequin qui sera en tete d affiche du prochain film de la boite... Je pensais faire ca en 20 minutes et bien sur je suis face à un probleme. La page ne s'ouvre pas, le type essaye, reessaye,... rien... Je suis deseperée j'ai mal aux pieds perchée sur mes talons... J'appelle l'assistante, sachant qu'elle a le meme age que moi, j'ai du mal a supporter le ton autoritaire qu'elle emploit pour me parler. Je comprends que je ne peux pas rentrer sans ses satanées photos. J'essaye un autre copiste, il y a du monde, je regarde l'heure, j'ai perdu 1h1/2... C'est enfin mon tour, le type change et rechange le format, il trifouille dans son ordi. Il trouve finalement le probleme. Les photos sortent lentement.... Je rentre enfin au bout de deux heures, les pieds meurtris. Je donne les photos à l'assistante et je vois sa mine deconfite elle me lance "et elles sont ou les autres????" "les autres quoi?" "ben y avait tout le book à faire!!!" .... Je suis repartie à nouveau imprimer ses photos d'une nenette à moitié nue...

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Commentaires
E
t'es perchée sur des talons à Paris ? toi ? c'est là qu'on se rend compte qu'ils faut vraiment qu'on se revoie, je t'ai jamais vue qu'en baskets...
R
ma pauvre... c'est un sacré cliché ton patron quand meme! en esperant avoir réussi à te changer les idées ;)
Devant les portes de l'usine à rêves...
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